Méteo

lundi 26 mars 2012

Des châssis en bois non traités ?




Les châssis en bois séduisent généralement par leur caractère naturel. Leur entretien constitue toutefois un frein à leur pose. Une question se pose donc : est-il envisageable de placer des châssis en bois non traités ?


Nul ne l’ignore, le bois non traité est un matériau dont la teinte va se modifier dans le temps. Cette modification est due essentiellement aux intempéries et à l’exposition aux UV. Sous leur action, le bois va griser plus ou moins fortement selon son essence. Outre cette modification de l’aspect esthétique, le bois risque d’être attaqué par l’humidité et les insectes, mais aussi de se déformer, et donc de ne plus pouvoir garantir l’étanchéité à l’eau ou à l’air de la fenêtre.
Dans ses recommandations concernant les menuiseries extérieures, le CSTC conseille toujours l’application d’un produit de finition. Deux types de traitement peuvent être appliqués sur des profilés en bois : le premier destiné à sa préservation, le second à sa finition.
La préservation, nécessaire à la durabilité
La plupart des bois exigent un traitement fongicide pour le préserver des attaques d’insectes et le protéger des intempéries. Ce type de traitement est généralement appliqué par imprégnation en usine, toujours avant la finition.
Le bois rétifié, un bois traité pour sa préservation ?
La rétification du bois n’est pas un traitement à proprement parler. Il s’agit d’un procédé chimique de préservation mis au point à la fin des années 1990. La rétification consiste à chauffer le bois de manière contrôlée pour en modifier la structure et le rendre stable, imputrescible et durable tout en conservant son aspect 100 % naturel.
À ce jour, le débat n’est pas encore clos entre partisans et opposants à l’utilisation de bois rétifié pour la fabrication de châssis.
4 fonctions pour la finition
Les buts d’un traitement de finition sont multiples. Il peut s’agir :
 d’embellir l’aspect du bois et de le mettre en adéquation avec l’esprit recherché pour une façade ou une construction ;
 de prolonger sa longévité et sa bonne conservation ;
 de le protéger contre les agressions du climat ;
 d’en faciliter l’entretien.
Les lasures, les produits top-coat, les peintures et les huiles font partie de ces traitements de finition. Vous l’aurez compris, après un traitement de préservation, l’application d’un produit de finition est recommandée sur tous les types de bois. Si malgré ces recommandations, vous souhaitez laisser au bois ses caractéristiques naturelles, optez pour une essence de durabilité I.
Le bois possédera ainsi les caractéristiques physiques nécessaires pour vieillir naturellement. Notez toutefois qu’en cas de perte de ses qualités techniques, vous n’aurez aucun recours officiel. Gardez aussi à l’esprit que sans traitement de finition, l’aspect du bois va évoluer dans le temps et prendre progressivement une patine grise. Cette dernière ne sera uniforme que si la totalité du châssis est exposée de manière parfaitement identique aux intempéries.
Dans une façade, le mur protège généralement le profilé supérieur qui se patinera moins vite que la travée inférieure plus exposée. Si vous souhaitez que vos châssis conservent un aspect uniforme, un traitement de finition s’impose donc.
Cédric Bourgois 

samedi 24 mars 2012

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mardi 20 mars 2012

Quelques idées pour une construction et un habitat économe en énergie



Les gens optent de plus en plus pour la construction passive, en toute conscience. D’ici 2020, toutes les nouvelles constructions devront satisfaire à la norme “quasi nulle en énergie ». Découvrez ici de nouveaux produits et inspirez-vous pour votre projet économe en énergie.


La construction passive et l’architecture sont étroitement liés

Arkana démontre à travers le bâtiment que la firme a construit à Linter, que la construction passive permet aussi des variantes en termes d’architecture. On remarque d’emblée les façades en saillie. Bien évidemment, l’agencement de la maison doit être parfaitement équilibré afin d’obtenir une maison passive certifiée. Les rapports entre la superficie au sol à chauffer et la toiture et les murs doivent être corrects. Ici, c’est le cas. L’emplacement et l’orientation des fenêtres dotées d’une menuiserie extérieure pour maison passive, les pare-soleil à commande soleil-vent … ont leur importance. Le maître d’ouvrage utilise un système de ventilation D+ avec échangeur géothermique ainsi qu’une pompe à chaleur air/eau (comprenant la production d’eau chaude). Quant à l’isolation, elle est très poussée également.


Châssis passifs de la firme De Backer

La firme De Backer a mis au point un châssis pour les constructions basse-énergie et passives. Ce châssis présente une structure unique et combine le bois dur (face extérieure), l’isolation PU et l’épicéa séché (face intérieure). L’épaisseur du profilé de 105 mm offre l’avantage que l’on évite tout nœud de construction au niveau des raccords avec la maçonnerie et l’isolation. La valeur Uf du profilé s’affiche à 0,77W/m2K. La double étanchéité à l’air tout autour résiste au test d’infiltrométrie et garantit une meilleure isolation acoustique. Ce travail sur mesure de la firme De Backer est produit entièrement par la firme. Ensuite, l’isolation pourra être mise en œuvre tout autour de la maison, dans les meilleures conditions, avec des raccords parfaits.


Construction passive et basse énergie sans isolation supplémentaire

La nouvelle génération de blocs Ytong low energy de Xella démontre que la construction passive et basse-énergie ne requiert pas de techniques d’isolation complexes. Le système de construction Ytong se veut une solution globale sans l’ajout de matériaux isolants. Le béton cellulaire isolant est également porteur. La réalisation des projets de construction durables est dès lors moins coûteuse et plus rapide. Pour construire des murs passifs, il faut privilégier les plus gros blocs de 50 cm. Pour les murs extérieurs, ils fournissent une valeur U inférieure à 0,15 W/m²K. Les ponts thermiques sont faciles à corriger, si l’on construit un mur porteur en blocs Ytong low energy sans isolation pour murs creux. Si la toiture est également réalisée en béton cellulaire, toute l’enveloppe extérieure de la maison se composera de nœuds de construction acceptés par la réglementation PEB. La qualité des propriétés thermiques des murs Ytong reste inchangée.


E-Brick et E-Board: solution intelligente 2-en-1 pour l’isolation

Avec la E-Brick et le E-Board de Vandersanden, on peut isoler et parachever les murs extérieurs en une seule opération. La maison devient moins vorace en énergie et elle se voit doter d’une nouvelle façade en brique. Les panneaux de façade en E-Brick sont des panneaux prêts à l’emploi qui se composent d’une isolation haute performance et sont parachevés avec des plaquettes de briques de parement. Ces plaquettes sont en fait des briques de 2 cm d’épaisseur à peine. Pour un résultat nickel, E-Brick ne peut être installé que par les professionnels expérimentés formés par Vandersanden. Vous bénéficiez ainsi d’une garantie de 10 ans (produit+ placement). Le E-Board se présente quant à lui sous forme d’un kit de bricolage comprenant un panneau isolant haute performance combiné à des plaquettes de briques de parement ; cependant, les plaquettes, les panneaux isolants, la colle et les vis sont livrés en éléments séparés. Dans les deux systèmes, on vous propose la gamme complète de briques de parement de Vandersanden, à savoir plus de 100 teintes dans les styles les plus divers.


La façade économe de Knauf

Une enveloppe complète en panneaux de polystyrène garantit une excellente isolation thermique, tant en hiver qu’en été. Knauf EPS 032 (λ = 0,032W/m.K) est un panneau gris de 1000 x 500mm composé de polystyrène expansé et de graphite. Le panneau isolant dans des épaisseurs de 60 à 200mm est disponible sur demande dans des épaisseurs allant jusqu’à 400mm. Pour obtenir un système parfaitement hermétique, les deux bords longitudinaux du panneau sont dotés d’un système de tenons et mortaises. Spécialement pour les constructions basse-énergie ou passives, le raccord de soubassement Quix XL en polystyrène – parachevé avec un panneau en céramique – peut remplacer le profilé d’amorce en métal pour exclure tout risque de pont thermique. L’ensemble peut être parachevé avec le nouveau SM 700 PRO, qui fait aussi office de mortier de collage et d’armature.


jeudi 15 mars 2012

Construction cherche femmes de métier


La construction connaît une pénurie de main-d'oeuvre. Des femmes s'intéressent à ses différents métiers, mais les clichés ont la tête dure. Une campagne wallonne est lancée pour doper sa féminisation.


Appelez-les « couvreuses », « carreleuses », « coffreuses » ou encore « maçonnes »… Même si elles ne constituent pas tout à fait un pour cent de la main-d'œuvre, les femmes qui arrivent dans les métiers de la construction y sont par véritable choix. « C'est la plus grande qualité de ces femmes, affirme haut et fort Agnès Marlier, coach sectorielle de l'asbl Construtec Wallonie. Elles ne sont pas là par dépit, mais par amour de la construction. D'autres particularités utiles à ces métiers, comme la minutie, l'esthétique ou la force physique, sont des qualités qu'elles partagent avec les hommes. Affirmer le contraire serait verser dans les préjugés. »
Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit. La campagne « Femmes et construction » entamée par l'ensemble des acteurs wallons de la construction à renfort d'affiches et de brochure-argumentaire vise à répondre à une pénurie de la main-d'œuvre dans le secteur, mais aussi et surtout à combattre les stéréotypes relatifs à la mixité.
Elle s'adresse tant aux candidates qu'aux employeurs. A chaque objection à l'insertion d'une femme dans le métier, répondent des arguments concrets.
A la force nécessaire pour soulever des matériaux lourds, il est possible de substituer l'endurance, la souplesse et des techniques ergonomiques. Un patron d'entreprise générale témoigne par exemple du fait qu'une de ses ouvrières est toujours soucieuse de ne pas se faire mal alors que souvent ses hommes veulent porter des choses trop lourdes pour eux et se retrouvent en arrêt maladie parce qu'ils se sont coincé le dos.
Si les chiffres restent faibles, le nombre de femmes qui s'investissent dans le secteur progresse. Actuellement, près de 460 ouvrières sont employées en Wallonie. Cela représente 0,8 pour cent de la main-d'œuvre. Une goutte d'eau dans l'océan, mais quand même 0,3 % de plus qu'en 2009. Une progression que tous les partenaires de la campagne espèrent augmenter.


Un secteur réputé macho

Robert Verteneuil, président de Construtec Wallonie, souligne l'intérêt d'offrir un « coaching sectoriel » aux femmes qui expriment la volonté de s'intégrer dans un secteur réputé macho. Il préfère toutefois le terme d'accompagnement. Agnès Marlier qui s'est vue confier cette mission intervient depuis l'émergence du projet professionnel des femmes à la recherche d'un stage puis d'un emploi, en passant par la formation.
Virginie Pieters, 20 ans, suit une formation de couvreuse à l'IFAPME de Braine-le-Comte et travaille depuis un peu plus de deux ans pour un patron bruxellois.
« Quand je suis sortie de rhéto, je n'avais pas envie d'aller à l'université et de me retrouver assise à un bureau. C'est en aidant mon père à faire un toit pour le four à pain d'une maison de vacances que j'ai su que c'était ce que je voulais faire. Mes parents ont eu un choc, mais en voyant ma persévérance, ils m'ont beaucoup encouragée et ils m'ont aidée à trouver une première entreprise où travailler, ce qui est assez compliqué. »
Devenue championne de Belgique au « Skills Belgium » avec sa spécialité du joint debout qui permet de faire des toitures en zinc de forme arrondie, elle tentera d'être sélectionnée ce week-end pour participer au championnat européen. 

mardi 13 mars 2012

LE JARDIN EN MARS


C'EST LE PRINTEMPS !


Qui dit printemps, dit retour des beaux jours, des couleurs et des fleurs! Décorez vos tables et votre jardin d’ornement de jaune, de vert pâle, de touches orangées,… Utilisez des papillons, pensez à Pâques et à ses nœuds, ses paniers d’œufs, etc.

 

LE POTAGER (FRUITS ET LÉGUMES)


Afin de ne pas planter n’importe quoi, voici une liste de ce que vous pouvez planter en mars :
    • Carotte
    • Courgette
    • Concombre
    • Cresson
    • Epinard
    • Fenouil
    • Piment





 

Savoir cultiver

Pour profiter de vos légumes et les déguster rapidement, il faut commencer la culture le plus tôt possible. Mais comment procéder?
Vous pouvez employer des techniques dites de "forçage".
  • Il y a par exemple le châssis, créé avec 4 planches et une fenêtre. Ce coffre donne un bon taux d’humidité et est une bonne source de chaleur. Il est donc parfait pour démarrer les pousses. Si les journées sont ensoleillées, vous devez relever la vitre pour aérer les cultures.

 
  • Les tunnels plastifiés sont eux adaptés aux cultures plus importantes. La bâche en plastique est tendue sur des arceaux. Veillez à bien les planter en terre car le tunnel favorise l’exposition au vent. Comme pour le châssis, aération obligatoire l'après-midi.

 
  • Pour des cultures en quantité réduite, les cloches sont intéressantes. Elles sont maniables et offrent une bonne isolation. Lorsqu'une culture a bien démarré, on peut ôter les cloches et les utiliser ailleurs.

 
  • Plus rare, le voile de forçage n’est adapté qu’à quelques situations. Ce voile est posé à même le sol, il protège des gelées et conserve la chaleur.

 

La plantation

Deux solutions s’offrent à vous, soit vous préparez des semis dans des bacs, soit vous plantez directement les graines dans le sol…

 
Les semis :
  • Choisissez un bac suffisamment grand. Placez-y une couche de billes d’argile expansées, du terreau et un mélange de sable et de terreau. Parsemez ensuite les graines. Si elles sont petites, semez-les à la volée. Si elles sont volumineuses, espacez-les de 5cm. Une fois cette opération terminée, tamisez les graines d’une couche de terreau et tassez le tout.
  • Ensuite, mouillez légèrement la terre. Quand c’est fait, il suffit d’enfermer le bac dans un sac plastique et de le déposer dans un endroit chaud et humide.
  • Quelques temps plus tard, 4 à 5 semaines, les pousses vont apparaître. Retirez alors le sac plastique et déplacez le bac dans un endroit chaud et éclairé.
  • Dès que le temps est doux, le bac peut être placé à l’extérieur. Il faut alors protéger les plants du soleil et les arroser régulièrement.
  • Lorsque les plants commencent à manquer d’espace, placez-les en pleine terre en veillant à laisser des racines et à les espacer de 5cm.

 
Les graines en pleine terre :
  • Choisissez des plantes résistantes. Le printemps est souvent la proie des dernières gelées.
  • Préparez le sol afin d’obtenir une terre assez fine. Pour ce faire, enlevez les cailloux et les mauvaises herbes et passez le râteau. Si la terre est dure, arrosez-la la veille…
  • Un potager n’est pas un champ de bataille, il doit être organisé. Tracez une ligne à l’aide d’un cordeau et creusez une petite raie. Placez-y les graines par deux ou trois, et respectez un intervalle régulier.
  • Une fois les graines placées, il faut les recouvrir de deux à trois fois leur épaisseur.
  • La dernière étape consiste à tasser la terre et à l’arroser.

 

En ce début de printemps, le potager se réveille. La liste des activités s’allonge…

Côté légume, vous pouvez :
  • planter des pommes de terre précoces dans un sol riche, c’est-à-dire enrichi au compost ou au fumier.
  • planter les oignons blancs.
  • semer, sous châssis, les carottes, les laitues et les navets.
  • semer la ciboulette, le persil ou l’estragon.

 
En ce qui concerne les fruits, vous pouvez :
  • tailler les vieilles branches des groseilliers.
  • tailler les poiriers, pommiers et pêchers.
  • planter les framboisiers.


Les fleurs

Contrairement aux idées reçues, la plupart des plantations sont réalisées au mois de novembre. C’est surtout le cas des plantes à bulbe. Au printemps même, vous pourrez uniquement faire pousser des semis.

 
Pour que les plantes résistent aux conditions climatiques, il faut d’abord placer les semis dans un bac à l’intérieur de la maison.

 
La marche à suivre :
  • Dans un bac, placez une couche de terreau, parsemez de graines et recouvrez d’une fine couche de terreau.
  • Ensuite, il faut mouiller légèrement la terre. Quand ces opérations sont terminées, enfermez le bac dans un sac plastique et déposez-le dans un endroit chaud et humide.
  • Après 4 ou 5 semaines, les pousses vont apparaître. Il faut alors retirer le sac plastique et déplacer le bac dans un endroit chaud et éclairé.
  • Dès que le temps est doux, placez le bac à l’extérieur tout en protégeant les plants du soleil. Arrosez régulièrement.
  • Lorsque les plants commencent à manquer d’espace, il est plus que temps de les placer en pleine terre.
  • Veillez à laisser des racines lorsque vous retirez les plants du bac.
  • Les plants mis en terre doivent être espacés de 5cm.

 

L’entretien des plantes

Au printemps, le jardin d’ornement est déjà bien rempli. Certes, vous devez vous occuper des semis mais ne négligez pas les plantes déjà placées en extérieur…

 
  • Éliminez les parties mortes de vos vivaces.
  • Binez le sol autour des plantes afin de détruire les mauvaises herbes.
  • Soignez vos hortensias en leur donnant un peu d’engrais naturel.
  • Ramassez régulièrement les feuilles mortes.
  • Décompactez les massifs à l’aide d’une griffe.

 

Le gazon

Un gazon se sème de mars à juin et d’août à octobre. Mais il est préférable de semer au printemps car les journées ensoleillées sont plus longues.
Avant de semer, il faut préparer et aérer la terre.

 

La préparation du sol avant de semer le gazon

Préparer signifie éliminer les mauvaises herbes de la parcelle, que se soit de manière naturelle avec les outils adéquats ou avec des produits chimiques.
Si vous optez pour la deuxième solution, veillez à utiliser des produits adaptés et non nocifs. Il est également important de vérifier la période d’attente avant de pouvoir semer.

 
Préparer, c’est aussi aérer. Il est indispensable de bêcher sur une profondeur d’environ 40 à 50cm afin de permettre au sol de respirer.

 
Vérifiez également si la couche d’humus noir est suffisante. Si pas, ajoutez-en, il nourrit le sol et permet aux végétaux de se développer.

 
Si pendant cette préparation vous vous apercevez que votre sol est pauvre, pas de panique. Il existe des engrais et des fertilisants pour le rendre plus riche.
  • Pour corriger le taux d’acidité, ajoutez de la chaux.
  • Pour augmenter la capacité aqueuse de la terre, ajoutez de la tourbe ou du compost.
  • Pour apporter à votre sol tous les éléments nutritifs dont il a besoin, utilisez des engrais, si possible organiques.
En ce qui concerne le choix des engrais, demandez conseil à un professionnel. Vous pouvez même faire analyser un échantillon de votre sol dans un centre de jardinage.

 
Afin d’appliquer correctement le produit choisi, il faut labourer ou bêcher le sol, le rendre le plus plat possible, et ensuite répartir le produit uniformément. Pour être 100% efficace, faites pénétrer l’engrais ou le fertilisant de 5 à 10 cm dans la terre. La dernière étape consiste à aplanir le sol.

 
Après toutes ces opérations, il est temps de semer…

 

Comment bien semer son gazon ?

  • Il faut avant tout choisir le type de semences en fonction du sol, de la situation (soleil ou ombre), du relief (bas et humide ou haut et sec) et de l’usage de la pelouse (terrain de jeu, terrain d’ornement,…).
  • Pour de meilleurs résultats, il est indiqué d’utiliser de 3 à 5kg de semences pour 100m².
  • Pour semer à la main, formez de grands arcs, et éventuellement mélangez les semences à du sable ou de la terre pour obtenir une répartition plus uniforme.
  • Afin de vous faciliter la vie, vous pouvez utiliser un épandeur. Avec un tel outil, la répartition des graines est plus précise.

 
Il reste une dernière étape après l’ensemencement, le passage du rouleau sur le sol. Cette étape consiste à passer un rouleau pour aplatir la terre et empêcher les graines de s’envoler.
Si votre terrain est en pente, soyez vigilant et oubliez cette étape afin d’éviter les affouillements.

 
Après l’ensemencement, le sol a besoin d’eau. Mais l’arrosage n’est utile que s’il n’a pas plus pendant plusieurs jours.

 
Si le travail est bien fait, les premières pousses apparaîtront après 20 à 30 jours.

 

Bien tondre le gazon

Il ne faut tondre la pelouse pour la première fois que lorsqu’elle a atteint 8cm. La première tonte ne doit pas être trop courte, il est préférable de laisser 5cm.

 
Pour les tontes suivantes, la hauteur moyenne de l’herbe varie entre 2,5 et 3cm.

 
Avec le retour des beaux jours, il est conseillé de tondre une fois par semaine.

 
Il est également très important de ramasser l’herbe coupée après chaque tonte pour ne pas étouffer le sol.

 

La fertilisation du gazon

Tous les sols n’ont pas forcément besoin d’engrais. Il est donc recommandé de demander conseil à un professionnel. Sachez qu’il existe deux types d’engrais :
  • Les engrais non organiques: certains de ces engrais ont une action rapide mais de courte durée, d’autres sont plus lents mais ont un effet prolongé… sachez qu’un dosage trop important peut brûler l’herbe.
  • Les engrais organiques: ils sont d’origine animale et végétale. Ils ont toujours une action lente mais prolongée. Ces engrais sont sans danger pour le sol et facilitent la production d’humus.

 
Retenez également que les engrais s’appliquent généralement de mars à avril, mais qu’il est possible d’en ajouter une dose plus légère en mai.

 

Eliminer la mousse du gazon

Afin d’éviter la formation de mousse, aérez le gazon régulièrement, ne tondez pas l’herbe trop court, et répandez de la chaux en fin de saison.

 
Pour lutter contre la mousse, utilisez des produits anti-mousse contenant du sulfate de fer. Une fois l’effet du produit passé, il faut ratisser pour retirer les déchets.

 

Le ratissage et la scarification du gazon

Ces deux opérations sont indispensables afin d’éviter l’accumulation des matières organiques et la formation d’une couche de feutrage (couche composée des restes d’herbe coupée et de déchets organiques; elle retient l’eau, l’engrais et empêche le sol de respirer).


A L'INTERIEUR


Les plantes d’intérieur
  • Pour que vos plantes vertes passent un printemps agréable, changez-les de pots.
  • Arrosez à un rythme régulier.
  • Nettoyez les feuilles de vos plantes à l’aide d’un papier essuie-tout humidifié.




AUTRES ACTIVITES


Les rosiers

Mars est le mois idéal pour planter de nouveaux rosiers et pour prendre soin de ceux déjà en terre. Afin de leur donner un petit coup de fouet et de les protéger des dernières gelées, placez du compost à chaque pied.

 

Les arbres et arbustes

Vous pouvez planter des conifères et des arbustes persistants.
Au niveau de l’entretien, pensez à éclaircir les arbustes à floraison estivale.

 

Le bassin d’eau

Lorsque la température de l’eau atteint un minimum de 10 degrés, vous pouvez recommencer à nourrir vos poissons.
Autres habitants de la mare, les batraciens. Pour eux, c’est la période de reproduction. Si votre bassin d’eau accueille ces petites bêtes, ne bousculez pas leur équilibre et patientez avant d’effectuer un nettoyage.








LES FLEURS DU PRINTEMPS


Le printemps est une saison colorée et parfumée grâce à la présence de centaine de fleurs. Pour vous, nous avons répertorié les plus répandues…

 

  • Jonquille
  • Anémone de Caen
  • Anémone de Grèce
  • Crocus
  • Erythrine, Dent de chien
  • Fritillaire, Couronne impériale
  • Jacinthe
  • Jacinthe des bois
  • Iris bulbeux
  • Ornithogale
  • Muscari
  • Muscari à toupet
  • Narcisse
  • Renoncule des jardins
  • Scille du Pérou
  • Tulipe
    • Ancolie des jardins
    • Aster
    • Calla
    • Cœur de Marie
    • Cœur de Jeannette
    • Corbeille d'argent
    • Corbeille d'or
    • Doronic
    • Euphorbe
    • Fleur des elfes
    • Iris
    • Lupin
    • Muguet
    • Myosotis
    • Oxalis
    • Pâquerette
    • Pavot
    • Pensée
    • Petite pervenche
    • Pinceau indien
    • Pivoine
    • Primevère
    • Souci pluvial


     




 

CONSEILS


Le gazon

  • Lorsque vous semez votre gazon, n’enterrez jamais les semences à plus d’1cm de profondeur, cela peut les étouffer.

 
  • Mieux vaut arroser le gazon à grandes eaux tous les deux ou trois jours plutôt que d’humidifier le sol quotidiennement.

 
  • Arrosez le matin ou en fin de journée, pas quand le soleil est au zénith.

 

Le jardin d’ornement et le potager

  • Contre les escargots, déposez du marc de café aux pieds des arbustes. C'est gratuit et écologique!

 
  • Pour faire fuir les taupes, plantez, à proximité des mottes de terre, une tige métallique sur laquelle vous placez une bouteille plastique. Au moindre coup de vent, la bouteille cogne dans la tige et émet des sons qui font peur aux taupes.

 
  • Pour protéger vos semis et empêcher les oiseaux de manger votre récolte avant vous, placez un grillage posé en demi-cercle sur vos cultures. C’est nettement plus facile et efficace qu'un filet.

 
  • Pour déguster avant les oiseaux de jolies cerises, des abricots, ou encore des prunes, accrochez des CD aux branches de vos arbres. La lumière s’y réfléchit et effraie les oiseaux.

 
  • Contre les rongeurs, plantez de l’ail!

 
  • Pour éliminer les pucerons, plantez dans la terre, et à proximité du pied de la plante, des allumettes tête en bas. Le soufre contenu dans celle-ci ne laissera aucune chance aux pucerons.

 
  • Pour éviter d’avoir des pucerons sur les feuilles de vos rosiers, faites macérer pendant quelques jours des feuilles de lierre dans de l’eau. Ensuite pulvérisez et c’est réglé!

 
  • Pour empêcher les fourmis de rentrer dans la maison, saupoudrez de la cannelle sur leurs trajets.

 
  • Pour éliminer définitivement les fourmis, placez du marc de café dans les endroits qu’elles fréquentent. Les fourmis le mangent, mais c’est un poison pour elles…

 
  • Si les fourmis grimpent sur vos arbres fruitiers, vous pouvez ceinturer le pied de l'arbre avec de la laine vierge (non filée). Ce dédale de fibres leur barre la route.

 
  • Contre les moustiques, placez un voile (ou un vieux rideau fin) sur vos bidons de récupération d'eau de pluie. Il suffit de le fixer hermétiquement de part et d’autre de la chambre à air. Ce système ne complique pas la prise d’eau. De plus, l’arrivée d’eau se faisant par le dessus du voile, l’eau est filtrée. Il n’y a plus de feuille, plus d’insecte.

 

Les semis

  • Récupérez les pots de yaourts en plastique les plus solides en les perçant au fond. Ce n’est pas cher et c'est efficace. Lors de la plantation, il suffit de couper un coté et la motte vient très facilement. Pas de risque d’oublier les racines !

 
  • Lorsque vous faites des semis, déposez dans le fond de la poussière de charbon de bois à l'aide d'un tamis. Les plants seront beaucoup plus résistants aux maladies.

 
  • Pour savoir si vos graines en sachet sont encore bonnes à planter, versez-les dans un bol d'eau. Si les graines restent en surface c'est qu’elles ne sont plus bonnes à planter, mais si elles coulent, n’hésitez pas et plantez-les !

 

Lutter contre les mauvaises herbes

  • Découpez les vieux cartons d'emballage et étalez-les entre les rangs de tomates. Par-dessus ces cartons, répandez des tontes de gazon. Les mauvaises herbes disparaissent, et le sol reste humide.

 
  • Pour détruire les chardons, coupez-les au ras du sol. Ensuite, creusez un peu afin d’apercevoir un début de racine et glissez dans ce creux quelques grains de gros sel. Le tour est joué!

 
  • Pour éviter d'avoir des mauvaises herbes entre vos dalles de terrasse ou dans une allée, mélangez du gros sel à de l’eau tiède, et versez ce mélange sur les dalles. Effet garanti!